Au Collège Simone Veil de Bourg-Achard en Normandie

On est là… 🙂
Na som jita à Hélène Thérin-Darasco, enseignante de français au Collège Simone Veil de Bourg-Achard en Normandie, pour l’invitation et l’accueil, et pour ses mots qui disent et redisent le sens, l’importance de la place, essentielle, de la poésie vibrante et des auteur(e)s vivant(e)s 🙂 des poètes, des artistes en milieu scolaire.
Ouvrir des horizons, c’est bien de cela qu’il s’agit. Magie. Des instants. Suspendus.
Sur le fil.
Du poème.
Merci aux élèves pour leurs mots « chargés de futur », les tapis de silence offerts, les sourires cerfs-volants et les rires aux éclats de vivre.
Et merci à Charlène Damour et à la FACTORIE, Maison de la Poésie en Normandie, pour l’organisation de ces rencontres en collèges.
One Love !!!
#TourDeFrancePoétique
#LifeisAPoetrip
#écrirejustejusteécrire
#OnTheMoonForLove
#OASSLLExperience

Sur l’île du Roi

On est là… 🙂
 
Sur l’île du Roi
En résidence d’écriture
La Normandie m’ouvre ses bras
« Sous un toit d’étoiles »
Je métisse la voix
D’un poème art-en-ciel
Et tisse la voile
De mon rêve de plein jour
 
MAOB
 
One Love !!!
 
#TourDeFrancePoétique
#LifeisAPoetrip
#écrirejustejusteécrire
#OnTheMoonForLove

Rendez-vous à La Forge à Marcq ce 23 octobre

On est là …

Ami(e)s de la métropole Lilloise, nous avons donne rendez-vous à La Forge, magnifique librairie située à Marcq, ce VENDREDI 23 OCTOBRE à 18h30, pour une rencontre autour de mon roman nouveau, « Les lumières d’Oujda », paru chez Calmann-Lévy.

Je jouerai de mon livre, il faut le voir pour le croire 🙂, en lirai quelques extraits, et surtout nous parlerons, de littérature et de poésie, d’encre qui coule fleuve, d’errances et d’exils, de (jeunes) réfugiés aussi, sous le feu tragique de l’actualité. Heureux de cette rencontre, « à la maison », il est finalement assez rare, depuis quelques années, en dehors de la FNAC qui me soutient depuis mes premières publications, que je sois invité à partager mon travail d’artisan à Lille qui est pourtant ma ville d’adoption, Lille où j’ai posé mes valises de poèmes il y a plus de vingt ans.

Merci à Gwen et à son équipe, d’organiser ces « retrouvailles », at home, on the moon.

p.s : il faut s’inscrire sur FB ou en téléphonant au libraire pour réserver sa ou ses places. One Love !!!

#rentréelittéraire2020

#beauvoyageàoujda

#écrirejustejusteécrire

#LifeisAPoetrip

#OnTheMoonForLove

Je suis (fils de) prof …

Ma mère était, enseignante, de Français et de Philosophie, à Douala, au Cameroun, où je suis né, où j’ai grandi.

Dans les livres.

Ma mère savait, éveiller chez ses élèves qui me le témoignent encore aujourd’hui alors qu’elle nous a quittés un 17 octobre noir il y a bien longtemps déjà, la curiosité de tout ce qui n’est pas soi et la conscience pleine d’eux-mêmes, une certaine ouverture d’esprit au monde.

Elle (leur et nous) répétait souvent, en substance, « tout a déjà été fait, tout a déjà été dit, tout a déjà été écrit, tout. Tout a déjà été vécu. Et pourtant, il y a tant à faire, dire, écrire et vivre encore, pour chercher et trouver l’Homme, inventer et faire advenir l’Homme, l’être humain en nous. »

Ma mère veilleuse, merveilleuse femme de Lettres, m’a inoculé le virus des littératures du monde et donné très tôt, l’amour des mots. La passion de transmettre.

Je suis fils de prof, c’est donc assez naturellement que je me suis intéressé et m’intéresse toujours au corps et au cœur de l’école. Et si j’ai fini par m’engager à mon tour, si j’ai fini par m’engager pour l’école, c’est que je pense qu’elle est un lieu de tous les possibles, capable de transformer, réduire les inégalités sociales, porter et élever certains enfants au firmament d’eux-mêmes, permettre à d’autres de découvrir en eux des capacités lumineuses et développer des compétences ou des talents insoupçonnés qui aident à sortir de tous les déterminismes.

Je nourris et mûris, expérimente sans cesse, des réflexions sur la citoyenneté qui se construit à mon sens, se forge et s’édifie dès le plus jeune âge.

À l’école, chacun peut, chacun devrait apprendre à devenir sujet et porteur de sa parole. Et l’art, la culture et la pratique artistique, sont parmi les moyens à la disposition de l’Éducation Nationale, pour permettre aux élèves d’arriver à l’expression toute entière d’eux-mêmes.

J’ai commencé à intervenir en milieu scolaire, à enseigner l’art-rencontre, l’art-thérapie individuelle et collective, l’art-résistance, l’art-pratique, car une enseignante sensible à mon travail d’artisan me l’avait demandé, convaincue que ma place était là aussi, et que je pouvais apporter quelque chose à ses élèves, une bouffée d’art frais et une vision du monde. Autre.

C’était il y a plus de dix ans.

Depuis sans relâche je m’attèle à cette tâche heureuse, utile, j’invite ici et là, des jeunes de tous les pays et toutes les cultures, à lâcher prose, oser leurs causes, écrire, dire et agir en résonance.Et je suis toujours très heureux, de nos temps d’échanges précieux, ému par leur énergie, leur poésie.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit, de leur poésie.

Avant toute chose. Mon rôle est de les révéler à eux-mêmes parfois, en leur offrant le goût d’une nouvelle praxis poétique capable de saisir le tremblement, de l’âme de l’Homme et du monde.

Mon rôle est de partager avec eux cette conviction profonde que je porte : « l’art est (comme la) vie, un engagement ! »

Ma mère disait aussi, qu’il fallait sans cesse revisiter le langage, l’histoire, les mots, et mille fois je l’ai entendue, citant Hannah Arendt, Hölderlin, Césaire et d’autres, poètes, philosophes, anciens, modernes, toutes et tous radicalement et éternellement contemporain(e)s, nous rappelant à nos droits et nos devoirs fondamentaux d’êtres humains, le droit et le devoir de réaliser une œuvre, laisser une trace car « seules les traces font rêver », le droit et le devoir de choisir et d’assumer son métier, c’est-à-dire le plein axe de sa vie, sa vocation de Femme et d’Homme, le droit et le devoir d’à part être aux yeux des autres, le droit et le devoir de vivre debout et digne, jour et nuit.

On ne peut professer que si on est habité par ce que l’on professe, alors tant que je serai habité, je continuerai à professer, déclarer ouvertement mon amour à la poésie, à exercer dans la Cité et enseigner publiquement le retour et le recours au poème, porteur de valeurs, d’humanisme et de beauté, « tous ces chemins qui nous manquent ».

La défaite et la violence adviennent souvent lorsqu’on fait taire en nos élèves ou nos enfants la quête de sens, alors nous devons éveiller chez eux la curiosité et la faim de l’esprit qui fondent notre humanité et font naître la contingence de la pensée. C’est là notre plus grande et plus belle responsabilité, d’adultes, de parents, d’enseignants, éduquer c’est permettre à celles et ceux dont nous avons la charge, de grandir en humanité et devenir chefs de projet… de leurs propres vies.

Ma mère répétait souvent, en substance, « tout a déjà été fait, tout a déjà été dit, tout a déjà été écrit, tout a déjà été vécu, mais il y a tant à faire, dire, écrire et vivre encore, pour chercher et trouver l’Homme, inventer et faire advenir l’Homme, l’être humain en nous. »

Oui, définitivement, oui, radicalement, enseigner c’est s’engager.

Et je suis.

Fils de.

Prof, et si fier.

De l’être.

Marc Alexandre OHO BAMBE

Ce texte est dédié à Jeannette OHO BAMBE, et à toutes et tous les profs du monde en premières lignes …

One Love !!!

#écrirejustejusteécrire

#JeSuisFilsDeProf

À la Roche… Sur La Lune

On est là… 🙂

À la Roche… Sur La Lune.

Dans une Agora transformée en scène ouverte à la littérature et à la citoyenneté actives, on a fait corps et cœur, ensemble, et on s’est donné de l’énergie pour tenir, oui tenir bon, tenir droit, droit dans nos bottes de sept lieues, tenir au beau, tenir debout, et retenir le jour qui s’enfuit vers la nuit du monde, ou alors au contraire, ne rien retenir, ni les sourires ni les larmes, et surtout pas les Armes Miraculeuses, la tendresse et la révolte, les bouquets de mots et de notes indigo, oui on s’est dit et redit en silence complice notre besoin de poésie qui seule délivre des infos tournant en boucle mortifère, on s’est dt et redit notre urgence, notre urgence de poésie qui nous livre ensemble à nos demains intérieurs, ces demains que nous rêvons, de toutes nos forces et nos faiblesses légitimes de femmes et d’hommes tentant dans le vent d’avancer, et de tenir encore, tenir toujours, tenir en équilibre sur le fil, le fil du temps suspendu à la vie qui nous braille entre les lignes de la vivre intense, la vivre enfin à hauteur de nous-m’aime dignes et debout définitivement, debout même dans le (co)vid(e) sidéral qui a frappé à la porte de nos (in) existences et de nos (in)consciences humaines, le (co)vid(e) gouvernemental qui voudrait nous priver de (bon) sens et de fête sans masque, d’intelligence et d’en commun, de promenades au clair de la lune, de coeurversations dans la rue avec les étoiles pour témoins, de toute nourriture d’âme et de flamme allumée dans le corps et le coeur social. Alors il nous faudra, il nous faut, tenir oui tenir, et réapprendre à vivre, c’est bien de cela qu’il s’agit. Je me répète, je sais, mais la répétition, ici n’est pas, figure de style.

Et hier soir, le Champ Libre était chant des possibles ensemble, merci à Mario la libraire, à la Cimade, au public présent, pour l’accueil chaleureux chaleureux et les échanges nourris, merci, à l’Homme qui lit pour les photos et vidéos (à venir), et merci à Souad et à Mr Souad les restaurateurs, pour le plat de dernière minute sans oignons, ni ail ni échalote, 🙂 et le rhum, vieux naturellement et aux arômes d’ananas, la convivialité, l’hospitalité du Maroc, en Vendée…

One Love !!!

#rentréelittéraire2020

#beauvoyageàoujda

#TourDeFrancePoétique

#LifeisAPoetrip

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#OnTheMoonForLove

Chez Coiffard à Nantes… Sur La Lune

On est là… 🙂

Chez Coiffard à Nantes… Sur La Lune.

Et quel accueil hier, quel écho, cœurs à cœurs, âmes à âmes, quels éclats, de sourires, de mots et d’émotions en partage, et quels silences aussi, complices, mirifiques, après chaque lecture, avant de, reprendre souffle ensemble et d’applaudir, la vie qui ruisselle entre les pages, la vie qui rêve, résiste, insiste, existe, en vers et en prose, avec toutes et tous, présentes, présents aux côtés d' »Elles et Ils », Fugees en espoir de cause qui marchent sur la terre, envers et contre tout, en quête d’un peu d’azur, d’un peu de lumière, d’un peu de bleu.Et de tendresse, humaine.

Merci à Stéphanie et Rémi, formidables libraires, pour l’invitation chaleureuse, le merveilleux accueil en ce lieu centenaire à la jeunesse éternelle, véritable institution Nantaise, et merci aussi, pour cette nouvelle apprise hier, honoré je suis d’être dans la sélection du Prix du Roman Coiffard.

And now direction La Roche-Sur-Yon et sa Librairie Agora qui m’accueille à 16h30 pour une rencontre et un temps de poèmes, et ce soir nous poursuivrons le bal masqué littéraire 🙂 au Champ Libre, entre le discours du chef de guerre et le match de foot, nous avons choisi… La poésie, « salve d’avenir ».

P. S: Fred Ebami je veux bien quand même un texto à chaque but de Kylian 🙂🙂🙂

P. S 2: je suis reparti sans la lampe 🙂

One Love !!!

#rentréelittéraire2020

#beauvoyageàoujda

#TourDeFrancePoétique

#LifeisAPoetrip

#écrirejustejusteécrire

#OnTheMoonForLove

One Chapter A Day

On est là…:)

Merci au blog One Chapter A Day, pour cet article si juste au sujet de mon roman nouveau Les lumières d’Oujda (éditions Calmann-Lévy), paru il y a quelques semaines.

One Love !!!

Les Lumières d’Oujda de Marc Alexandre Oho Bambe, l’extrême actualité de l’exil meurtrier

#rentréelittéraire2020

#beauvoyageàoujda

#écrirejustejusteécrire

#OnTheMoonForLove

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Revenir
à la page
écrire
à la marge
des mots
prendre le large
du monde

En quête
De lumière
Toujours
Chercher
Creuser
Fouiller
Trouver
En soi

paix
silence
étincelle
émoi
tendresse
poème
qui nous aident
à traverser
les doutes affreux
les affres de la vie
nous portent
au secours de nos rêves
et fragiles utopies
nous gardent fous debout
et tiennent nos coeurs tambours
à l’écart

à l’écart
du cynisme fécond

et de la violence sourde aveugle
qui gronde autour et crève
les femmes et les hommes
qui s’entretuent, au lieu de s’entre-vivre

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à la page

Pas à pas

à la vie
à l’amour

c’est bien
de cela
qu’il s’agit
pour ne pas perdre
ne jamais perdre
le fil
d’or
de l’art
du beau

Dors mon enfant, dors.
Je veille sur ton sommeil, je veille. Sur toi.
Ainsi parlait Sita. Elle veille. Encore.

MAOB

One Love !!!

#écrirejustejusteécrire