Hanoï sur le pont Long Biên

Hanoi
Sur le pont
Long Biên

Où es-tu
Ô Mai
Dans cette ville
Dans cette vie, qui me tue ?
Ou es-tu
Intanquille amie ?
Dont je porte la tendresse
En vertu
Tatouée
Sur le cœur
Tambour

Hanoi
Sur le pont
Qui relie
Passé présent demain
Souvenirs du futur
Et rêves anciens
Le pont
Symbolique
De lien
Passerelles
Entre nos cultures
Et nos iImaginaires
Identités-rhizomes
De femmes et d’hommes
En relation

Hanoï
À la tombée
Amoureuse
Du jour bleu
Je marche
Sur les traces rouges
Du poème
D’un garçon
En quête de lui-même
Et d’une fille au visage lune
Personnages de roman

MAOB

Vietnam, je ne compte plus les jours, j’écris.
Je suis bien ici.

One Love !!!

#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip
#SurLePont
#ChroniquesVietnamiennes

J’ai la tête qui tourne, un peu

On est là … 🙂

La tête à l’envers, un peu 🙂
Merci aux étudiants vietnamiens, camerounais, maliens, togolais et haïtien, ainsi qu’aux enseignants de l’ULIS (Université de Langues et d’Études Internationales) pour leur écoute et leur magnifique accueil, aujourd’hui, un 7 mai qui restera gravé.
Heureux d’avoir partagé avec eux des extraits, de mon roman premier, « Diên Biên Phù », en ce jour si spécial pour le pays, jour qui marqua la fin d’un monde.

Vietnam, jour 4, j’écris.
Je suis bien ici.

One Love !!!

#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip
#BienvenueàDiênBiênPhù
#ChroniquesVietnamiennes

Enfants : êtres-anges à l’innocence fragile

Enfants : êtres-anges à l’innocence fragile.
Les enfants vous relèvent, vous élèvent, vous font entrevoir. Le miracle possible de l’éternité. Tous les enfants du monde, sont des matins qui se ressemblent, prennent leur en vol. Et les adultes, des aubes nostalgiques.
De l’enfance envolée.
Enfants : êtres-anges à l’Innocence fragile.
Je pense aux miens, en permanence.
Ange, Maëlle et Léa, mes trois plus beaux poèmes.
Je pense à eux et j’espère. Pour eux.
J’espère qu’à mon dernier soir sur cette terre, je pourrais me dire que j’ai été un bon père, me dire que je ne suis pas trop passé à côté, à côté de ma vie avec eux. Pour eux.

Vietnam, jour 3, j’écris.
Je suis bien ici.

MAOB

One Love !!!

#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip
#BienvenueàDiênBiênPhù
#ChroniquesVietnamiennes

Ciel couleur d’orange

Ciel couleur d’orange
Criblé d’espoir
Que je cultive
En marchant sur la terre

Tant d’émotions
Et de mots du monde
Dans ma voix qui silence
Je parle pourtant

Parler, c’est d’abord écouter
Oui écouter, écouter l’autre
L’autre qui a toujours
Quelque chose de nous

Et quelque chose, à nous dire aussi

Nous dire d’elle, de lui
De son île à elle, à lui, de son pays, de sa culture
De ses bonheurs, de ses malheurs
De sa mémoire, de son histoire
Quelques part
Parcelles d’être, parts
D’elle, de lui, donc de nous
Assis comme elle, comme lui
Sur du vent

Nous sommes
Toutes et tous
Du même genre
Humain
Les mêmes gens
Tentant
D’escalader les désastres
Et vivre en paix
Dedans
Dehors
D’abord
En accord
Avec nous-mêmes

Il faut déployer ses ailes
Souvent
S’échapper belle
Aller voir ailleurs
Si on y est
Pour savoir
Qui nous sommes
Vraiment
Qui nous voulons être
Pleinement, être
En somme

Ma mère avait raison

Rien de grand
Pardon, je veux dire
Rien de plus grand que soi
Ne se fait sans amour

Vietnam, jour 2, J’écris.
Je suis bien ici.

MAOB

One Love !!!

#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip
#BienvenueàDiênBiênPhù
#ChroniquesVietnamiennes

Colloque international sur Diên Biên Phù

Belle émotion de découvrir à Hanoi, à l’occasion du colloque international sur Diên Biên Phù auquel je participe, le livre de mon ami Pierre Journoud, professeur et historien passionné et passionnant, « Diên Biên Phù, la fin d’un monde », ouvrage historique dans lequel il me cite, argumentant les liens inextricables entre Grande et petites histoires, rappelant ainsi à quel point nos matières peuvent être complémentaires. Nous avons besoin des historiens, pour connaître le passé, saisir le présent, envisager le futur. Nous avons besoin des poètes, des écrivains, qui s’attachent à dire les femmes, les hommes, humains épris et pris dans leurs contradictions, leurs addictions, leurs paradoxes, leurs parts d’ombre et lumière.
Nous avons besoin des historiens, pour essayer de comprendre les faits, besoin des artistes pour essayer de nous comprendre nous-mêmes, saisir l’essence frivole de nos êtres, nous envisager chaque jour, dans notre vérité nue.
J’écoute les communications des chercheurs et doctorants Vietnamiens et Français, leur positions, leurs prises d’opposition aussi parfois, je questionne le sens des mots et de leur traduction, je pense à voix haute, qu’il nous faut réinvestir le langage, le chant / champ sémantique, pour parler ensemble, parler des mêmes choses, des mêmes causes, des mêmes clauses d’inconscience, des mêmes conséquences.
Je remercie la vie, d’être là, invité à cette réunion d’intelligences, espace de réflexion et réflection, où l’on peut se voir en miroir dans le regard de l’autre, différent et ressemblant à la fois, voir que l’on cherche au fond, sous le plafond des phrases, la même chose que lui, la même chose qu’elle aussi, en émoi à quelques encablures de moi : un brin de paix, des regards et des sourires sincères, de sœurs et de frères en humanité juste. Et digne. Libre et libérée des préjugés qui nous fondent et font de nous ce que nous sommes parfois. Des ennemis. De nous-mêmes.
Je réalise qu’on est là, dans le passé présent futur, ici, là-bas, à côté, partout. On est là, et on fait notre part. Ensemble.
Pour former communauté de la même et seule nationalité qui compte ou devrait compter, la seule qui vaille la peine qu’on se batte pour elle, la nationalité humaine. On est là pour dire et redire qu’il faut faire de la place à toutes les mémoires, toutes les souffrances. La même place.
Au nom de l’universel à réinventer. Ensemble.
On est là, à essayer d’inventer « le peuple qui manque » et « une nouvelle région du monde », comme diraient Deleuze et Glissant, d’une même voix, d’une même foi. Ensemble.
La culture est un champ sur lequel on peut faire pousser des rêves communs, un espace de libre échange et de partage, lieu de relation, de donner recevoir. Alors on donne, et on reçoit. On reçoit et on grandit. En humanité, encore.

Vietnam, jour 1 toujours, j’écris.
Je suis bien ici.

One Love !!!

#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip

Tous les matins du monde ont le même visage

Tous les matins du monde ont le même visage.
Le même rythme frénétique, le même tempo, de coeurs frémissants qui battent effrénés, dans le jour naissant.
Coeurs d’enfants, de femmes et d’homme, sur le chemin de l’école, du travail, de chimères sociales. Coeurs qui marchent, roulent, rament, crament à la même cadence, pour débrouiller la vie, chercher l’essence, le sens de celle-ci, chercher les « dos », chercher l’or ou l’art de vivre à sa bonne heure. Déverouiller les portes.closes. Faire bouger les lignes de l’existence.
Tous les matins du monde ont le même visage.
De Hanoi à Douala, en passant par Paname, des parents du grand village planète terre, envoient filles et fils à la recherche du temps perdu, fabrique du futur qui se gagne selon certains, à la sueur du front, s’invente selon d’autres, à chaque instant de face à face, en phrase avec soi-même.
En phase.
Tous les.
Matins.

Vietnam, jour 1, pluie fine de moussons.
Moisson de rêves épars.
Poème.
J’habite rue du monde.
Dans une grande maison bleue, avec vue.
Sur l’amour. Et l’horizon de ton corps.
Toujours à portée de mes mots qui tremblent et de mes mains en fleurs. J’habite rue du monde.
Et tous mes matins, qui ne se ressemblent pas, se rassemblent avec toi.
À la lisière de l’aube, musicienne nostalgique du silence mal éteint de la nuit.
Tous les matins du monde ont le même visage.
Le tien.
Le mien.
Le nôtre.
Visages pour être aimés, qui pleurent ou sourient, à la lumière de la lampe-tempête en nous, espérance sublime, qui délie les langues et lie pour la vie les âmes qui sèment.
L’envie de vivre, encore.
La poésie, éternel recours.
La tendresse, au secours.
Des cœurs.
Vietnam, jour 1, j’écris.
Je suis bien ici.

MAOB

One Love !!!

#Touslesmatinsdumonde
#Écrirejustejusteécrire
#LifeisAPoetrip

 

 

 

Diên Biên Phú, le récital le 26 avril à Étables-sur-mer

On est là … 🙂

De retour en Bretagne, pour fêter avec les lectrices et lecteurs des côtes d’Armor, le Prix Louis Guilloux que j’ai reçu pour Diên Biên Phù, mon roman premier.
Le Tagarin nous accueille ce soir pour une lecture musicale, Caroline Bentz, Gaëlle Rauche, Albert Morisseau Leroy et moi-même, offrirons au public de la librairie, notre récital, adaptation mon livre en live.
Les frangins Calvin Yug et Christophe « Easy Lee » ne seront pas loin. Il se peut que la fête littéraire prévue, déborde en impro jazz. 🙂

One Love !!!

#TourDeFrancePoétique
#LifeisAPoetrip
#BienvenueàDiênBiênPhù
#LaBretagneMeGagne


A Rome les 20 et 21 mars

On est là …

Invité à Rome, pour une soirée poétique et musicale partagée avec l’auteur Québecois Emile Proulx-Cloutier à l’Institut Français-Centre saint Louis mercredi 20 mars à 20h30, et une rencontre littéraire autour de « Dîen Biên Phù », mon roman premier, jeudi 21 mars à 19h à la Librairie STENDHAL.

One Love !!!

#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip
#BIenvenueàDiênBiênPhù
#CigîtMonCoeur

A la Cabane à Lire (Bruz), ce mercredi 6 mars à 19h

On est là …

Invité par la Fédération des Cafés Librairies de Bretagne, au secours de nos rêves
Heureux de revenir en terre bretonne, pour (en)chanter le printemps et la beauté, ce chemin qui nous manque, ce chemin que j’arpente depuis l’âge de 15 ans et mon premier coup de foudre. Pour un poème…

Rendez-vous à la Cabane à Lire (Bruz), ce mercredi 6 MARS à 19h, pour une conversation autour de Diên Biên Phù, mon roman paru chez Sabine Wespieser.

Au programme, thé, café, et poésie, rhum vieux aussi, ma préférence à moi. Sourire bleu …

One Love !!!

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#LaBretagneMeGagne
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Weekend lunaire à Gap et Chorges

On est là …

De retour d’un weekend lunaire à Gap et Chorges, en belle compagnie, artistique, humaine. Toujours.

Les lectures se suivent et ne se ressemblent pas, les mots prennent corps et cœur, de plus en plus fort, je regarde Gaëlle, Albert, j’entends et vois Aminata, Mireille, Alassane, personnages de roman. Caroline offre le doux écrin de sa musique bleue, elle habille le silence et nos textes de notes qui suspendent l’instant. Fragment d’éternité.

« Diên Biên Phù » est un roman, mon premier.
C’est aussi un récital, notre récital.
D’humanités enlianées.
Humanité des personnages, humanité des artistes qui me font le présent de porter ce texte avec moi, sur scène.
Nos voix liées racontent l’histoire, la grande, avec sa violence et ses ténèbres, ses ombres qui nous fixent encore, nous fixent toujours.
Nos voix liées racontent aussi, la petite histoire, musique intime d’âmes en errance, espérance, résistance.
Nos voix liées incarnent enfin, amours et amitiés qui sauvent et élèvent, femmes et hommes.

En quête de lumière et de paix.

Merci à la médiathèque de Chorges et à Marie-Paule « Poppins » pour l’invitation et l’accueil, l’engagement et la po-éthique qui nous lient et nous obligent, merci à La Passerelle qui a ouvert ses portes, à nos flows et tempo.
Merci aussi, pour la « claque » théâtrale, « Saigon ».

Merci à Sandrine Constant pour l’organisation du rêve éveillé, tout le travail en amont, les sourires grands et les photos.

Merci pour le voyage ensemble, à Gaelle Rauche, Albert Morisseau Leroy, Caroline Bentz … et Fred Ebami, jamais très loin.

Continuons de regarder la beauté. Droit dans les yeux.
Sans jamais la dévisager.

One Love !!!

#TourDeFrancePoétique
#BienvenueàDiênBIênPhù
#LifeisApoetrip
#ilfauttoujoursexagérerlavielapoésielatendresse